Neymar se confie dans un long entretien.

Dans un entretien accordé au média Otro, Neymar Jr admet avoir effectivement voulu quitter le Paris Saint-Germain l'été dernier et lève le voile sur la rumeur de son transfert. 

Le brésilien a évoqué sa relation compliquée avec les supporters du PSG et affirme son engagement envers le club.

Voici les extraits.

Ça va la vie à Paris ?

Ça va. Je suis bien. J'appartiens à ce club, je suis un professionnel. Je ferai de mon mieux pour Paris. Je me donnerai à 100%, et j'essaierai d'aider Paris à gagner, surtout la Ligue des Champions.

Comment était l'ambiance à ton retour ? Tu as dit, dans une interview à Zona Mista, qu'avec le public, tu avais comme une relation amoureuse. Explique-moi.

Oui, c'est reparti. L'amour va revenir, j'espère. Ce n'est pas nouveau.

Les supporters de foot, c'est comme ça, non ?

C'est normal, je comprends ce qu'ils ressentent. J'essaie de comprendre ce qui leur passe par la tête, mais je leur demande de me comprendre aussi. Quand tu n'es pas heureux, quel que soit le travail que tu fais, tu essaies de partir, de trouver autre chose ailleurs, de changer de métier, pour trouver le bonheur. C'est ce que j'ai voulu faire. Mais finalement, je suis resté. Et comme je l'ai dit, je ferai de mon mieux. D'où la comparaison à une relation entre un homme et une femme. On se dispute, ça fait partie de la relation. On se dispute, puis on fait la paix et l'amour revient.

Tu as à peine 27 ans. Tu sais à quel point ton nom pèse dans les médias du monde entier. Comment fais-tu pour gérer cette pression ?

Eh bien... C'est différent. Je sais qu'aujourd'hui, tout ce que je fais ou je dis, dès qu'on cite mon nom... Ça retentit. C'est amplifié. J'essaie de ne rien lire. J'essaie de ne pas tout lire, de ne pas regarder les émissions de sport. Je me tiens à l'écart de tout ça. Ma vie, ma routine est déjà assez fatigante comme ça. Il faut s'entraîner, rester concentrer, se reposer, faire ceci, faire cela. Alors j'essaie de trouver des choses qui me soulagent de cette routine. Je retrouve des amis, je sors dîner... Je fais des choses qui me font plaisir, qui me rendent heureux, pour que cette routine ne me pèse pas trop. Les sportifs n'ont pas la vie facile. On le sait, c'est très compliqué. Et pour les footballeurs, ça l'est encore plus, avec tout ce qui entoure notre nom, notre vie... Les médias... Bref, tout. Il faut avoir la tête bien accrochée pour supporter tout ça.

Tu es quelqu'un de très positif. Tu as des recettes, au quotidien, pour être aussi positif ?

Tout est dans la tête. C'est le plus important. C'est elle qui contrôle ton corps, mais aussi ta routine au quotidien. Si tu réussis à garder un mental fort, tu y arrives mieux. Tu peux être heureux même dans des conditions difficiles, pas idéales. Mais avec un bon état d'esprit, en ne pensant qu'aux choses positives, tout est plus facile.

Je te trouve très reconnaissant. Tu es plein de gratitude. Cela aide, de voir le bon côté des choses ?

Oui, voir le bon côté de tout. Il faut voir les bonnes choses plutôt que les mauvaises, sur le plan humain, personnel, professionnel. Si tu réussis à faire ça, cela facilite ta vie et ton bien-être.

En ce moment, tu joues très bien. La saison a bien commencé ?

Oui, Dieu merci. Je marque, j'aide l'équipe du mieux que je peux. J'espère que ça continuera toute la saison et que Paris sera tout sourire.

Comment est l'ambiance dans les vestiaires ?

L'ambiance a toujours été cool. Il y a une bonne ambiance. Cette année... il y a plus de gens avec qui il est facile de bavarder, de s'entendre. Les nouveaux sont sympa. Ce sont des joueurs concentrés, talentueux. Ça devrait être une bonne année pour Paris.

Sur les réseaux sociaux, on te voit beaucoup avec Mbappé. Vous sortez, vous riez... Vous êtes bons amis ? C'est important, d'avoir des amis ?

Oui, c'est important. C'est une grande équipe. Tu as des affinités avec deux ou trois joueurs, pas avec tout le monde. Mais pour une bonne ambiance de travail, il faut s'entendre avec tout le monde. Avec Kylian, c'est autre chose. Il est français, je suis brésilien. On se parle en anglais. On se débrouille très bien. C'est un jeune incroyable. Il est gai, heureux... Sans parler de son talent incroyable. On s'entend bien sur le terrain et en dehors. Du coup, c'est plus facile... pour le jeu, pour l'équipe, parce qu'on s'entraide beaucoup et cela se reflète sur l'équipe.